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Date : 07-12-2024 13:30:46
Dans l'esprit de la Constitution de 1958, l'élection présidentielle est considérée comme la rencontre d'un homme (ou d'une femme) avec son Peuple.
C'est à ce dernier de décider qui sera son chef et dans le prolongement de son élection, lui donner la capacité de gouverner en le faisant bénéficier d'une majorité à l'Assemblée Nationale par l'intermédiaire des élections législatives.
Le problème qui se pose actuellement, et ce de façon aigue, repose sur un malentendu. A savoir que M. Macron n'a pas été réellement élu par la volonté du peuple mais a pu rester à l'Elysée uniquement grâce ou à cause du rejet, à tort ou à raison, de son adversaire.
Logiquement, et par voie de conséquence, les Français ne lui ont pas permis de disposer ensuite d'une majorité, lors des Législatives qui ont suivi, mais plus encore ont voulu infirmer ce résultat obtenu en amont.
La légitimité du Président actuel ne saurait donc être remise en cause sur le plan strictement institutionnel car il a été "élu" démocratiquement pour 5 ans. Toutefois cette dernière reste entachée par ce qu'il faut bien appeler un quiproquo électoral.
Il s'agit tout bonnement de la différence qui existe entre l'Esprit et la Lettre. Macron semble plus attaché à la seconde plutôt qu'au premier et c'est l'origine du marasme politique dans lequel il plonge aujourd'hui notre pays.
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